mardi 30 octobre 2007
mardi 23 octobre 2007
Rose
Il faisait nuit...
Ma tête a toujours pesée très lourd. Mes jambes, clouées au sol, mes bras inertes et cette tête, cette tête comme une prison, m’ont toujours enfermés. Las, triste, inondées de larmes chaque jour. Qu’est-ce qu’un jour sans douleur ? Je ne le savais pas. La Douleur était en Moi. Elle serrait mon cœur. Mon cœur, qui ne demandait qu’à devenir énorme, elle l’a serré. Elle l’a poignardé. Elle l’a saigné. Si bien que de ma bouche et de mes yeux ne sortaient que larmes et agressivité. Il faisait nuit dans ma tête et n’avait jamais cessé de pleuvoir.
Laëtitia
lundi 22 octobre 2007
Je suis un monstre
Je suis un monstre, avec une camisole.
Ma tête est une chambre capitonnée.
Je me cogne aux parois, fermées.
Par moments cette pièce s’inonde.
Je la sens m’emporter, cette eau noire.
Je voudrais m’échapper, sortir.
Mais il n’y a pas de porte,
Juste deux fenêtres par lesquelles l’eau
Coule doucement.
Je m’accroche à l’Espoir,
Privée de mes bras, du mieux que je peux.
Je suis dans un tourbillon, transparent.
Ma tête est une chambre capitonnée.
Je me cogne aux parois, fermées.
Par moments cette pièce s’inonde.
Je la sens m’emporter, cette eau noire.
Je voudrais m’échapper, sortir.
Mais il n’y a pas de porte,
Juste deux fenêtres par lesquelles l’eau
Coule doucement.
Je m’accroche à l’Espoir,
Privée de mes bras, du mieux que je peux.
Je suis dans un tourbillon, transparent.
Laëtitia
Quelques petits dessins au hasard...
vendredi 19 octobre 2007
{ Le baiser }
Le Baiser, C. Brancusi - 1912
L’œuvre ne comprend qu'un seul élément. Une pierre. Dans cette pierre de calcaire l'artiste a sculpté deux corps. Les deux corps ainsi réunis en un seul, les yeux dans les yeux, leurs bouches l'une contre l'autre, leurs âmes se mêlent l’une à l’autre. Dans un enlacement infini, ils donnent l'impression de se regarder passionnément pour l'éternité. L’œuvre de Brancusi matérialise l’amour fort et intemporel. Sans limites.
L’œuvre ne comprend qu'un seul élément. Une pierre. Dans cette pierre de calcaire l'artiste a sculpté deux corps. Les deux corps ainsi réunis en un seul, les yeux dans les yeux, leurs bouches l'une contre l'autre, leurs âmes se mêlent l’une à l’autre. Dans un enlacement infini, ils donnent l'impression de se regarder passionnément pour l'éternité. L’œuvre de Brancusi matérialise l’amour fort et intemporel. Sans limites.
Chat noir
Cette pièce est close depuis bien longtemps.
Victime d’agitations, elle s’inonde.
Elle se noie.
En elle raisonne ce qui devrait en sortir.
Paroi fermée, écorchée.
Je titube ; elle vacille.
Cette pièce sombre cherche la lumière
Je voudrais qu’on m’éclaire.
Elle m’enferme,
Petite pièce, à double tour.
En elle il pleut toujours,
L’eau monte. Je m’arrête.
La petite pièce s’incline et de deux fentes
Coule la douleur.
Laëtitia
mercredi 17 octobre 2007
Buried Alive By Art
Enterré vivant par l'art, parce que l'art nous entour, nous enferme en nous même dans le sens ou lorsque l'art entre dans notre vie il change, transforme, la vision en vision sensible, propre, affûtée, particulière, parfois difficile à faire comprendre. Nous enferme en nous même dans le sens où le sentiment artistique, le ressentit sur l'instant, la pensée, l'émerveillement devant une chose que personne ne voit tellement elle est présente au quotidien, ne peux plus s'exprimer comme avant par les mots de tous les jours. Il faut donner du sens, un sens profond et personnel. Il faut créer pour parler de nouveau. Il faut créer pour s'exprimer, pour sortir de terre, pour sortir de soi.
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